
L’économie circulaire s’impose de plus en plus comme une solution concrète aux enjeux environnementaux dans le secteur de la recherche. Récemment, le collectif Green Labs Austria a publié une tribune dans la revue EMBO Press (février 2024), appelant les institutions de recherche à transformer en profondeur leurs pratiques pour limiter l’impact environnemental des laboratoires.
Une prise de conscience urgente
Les laboratoires de recherche, en particulier dans les sciences de la vie, génèrent une quantité importante de déchets plastiques, de matériel jetable et de consommables à usage unique. Ce mode de fonctionnement, hérité d’un impératif de performance et de sécurité, entre aujourd’hui en contradiction avec les exigences de sobriété et de responsabilité environnementale que de plus en plus de structures souhaitent incarner.
Des solutions concrètes : réemploi, mutualisation et changement de culture
L’article propose une série de pistes très concrètes :
- La mise en place de systèmes de réemploi et d’échange de matériel,
- La réduction du plastique à usage unique,
- L’utilisation de matériaux plus durables,
- Et surtout, un véritable changement de culture au sein des établissements.
Cette évolution repose à la fois sur des actions techniques, des changements dans les protocoles, mais aussi une volonté forte des directions et des personnels scientifiques.
Recyclab, acteur de la transition
Chez Recyclab, nous partageons cette conviction : intégrer l’économie circulaire dans les laboratoires n’est plus une utopie. C’est une réalité en marche, déjà expérimentée par plusieurs établissements en France. Nous facilitons cette transformation en proposant une plateforme de réemploi de matériel scientifique, fiable, traçable et adaptée aux contraintes des laboratoires.
Réduire les déchets, réaffecter les budgets à l’humain plutôt qu’à des équipements neufs, allonger la durée de vie des instruments : ce sont des leviers concrets pour concilier innovation scientifique et transition écologique.