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Face aux Et si la vraie révolution écologique venait… des laboratoires de recherche ?

On pointe souvent du doigt l’impact environnemental de la science. Mais ce qu’on voit moins, ce sont les chercheurs qui innovent pour consommer moins, réutiliser plus, et réduire leur empreinte. Et ils sont de plus en plus nombreux à le faire, malgré des moyens souvent limités.
Réduction des déchets, équipements plus sobres, réemploi du matériel… C’est une révolution silencieuse, mais bien réelle.
Chez Recyclab, on est convaincus que ces engagements méritent d’être visibles et soutenus.
Parce que faire avancer la recherche sans reculer sur l’environnement, c’est non seulement possible — c’est indispensable.
À lire : cet article qui pose les enjeux de façon limpide → https://febs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/1873-3468.13932
Face aux coupes budgétaires, des solutions concrètes pour les laboratoires

En 2025, la recherche publique française fait face à des réductions budgétaires significatives. Le gouvernement a annoncé une coupe de 930 millions d’euros dans le budget de la recherche et de l’enseignement supérieur, affectant notamment le CNRS à hauteur de 100 millions d’euros .
Cette tendance s’inscrit dans un contexte plus large de consolidation budgétaire visant à réduire le déficit public, avec des objectifs de baisse des dépenses de 40 milliards d’euros pour l’année fiscale suivante.
Des conséquences préoccupantes pour l’innovation
Ces coupes budgétaires ont des répercussions directes sur les laboratoires : diminution des financements pour les projets, gel des recrutements, et difficultés à maintenir ou renouveler les équipements. Selon une enquête européenne, 64 % des laboratoires ont déjà mis en place des mesures d’économie, et 58 % font face à des réductions budgétaires concrètes, compromettant leur capacité à innover et à mener des recherches de pointe.
Le réemploi : une alternative viable et durable
Dans ce contexte, le réemploi d’équipements de laboratoire émerge comme une solution pertinente. Des plateformes spécialisées permettent aux laboratoires d’acquérir du matériel de seconde main, fonctionnel et à moindre coût. Cette approche offre plusieurs avantages :
- Économies substantielles : réduction des dépenses d’investissement, permettant de réallouer les fonds à d’autres priorités comme le personnel ou les projets de recherche.
- Réduction de l’empreinte écologique : en prolongeant la durée de vie des équipements, les laboratoires contribuent à une économie plus circulaire et responsable.
- Accès rapide au matériel : les plateformes de réemploi offrent une disponibilité immédiate, évitant les délais souvent associés à l’achat de matériel neuf.
Un engagement collectif nécessaire
Il est essentiel que les acteurs de la recherche, les institutions et les décideurs politiques reconnaissent l’importance de soutenir les laboratoires dans cette transition. Le réemploi ne doit pas être perçu comme une solution de dernier recours, mais comme une stratégie proactive pour maintenir l’excellence scientifique malgré les contraintes budgétaires.
En adoptant des pratiques plus durables et en valorisant les ressources existantes, la communauté scientifique peut continuer à innover et à contribuer au progrès, tout en s’adaptant aux réalités économiques actuelles.
Sources de l’article :
- https://www.researchprofessionalnews.com/rr-news-europe-france-2025-2-french-research-budget-cut-by-930m
- https://www.humanite.fr/societe/enseignement-superieur/15-milliard-deuros-de-coupes-budgetaires-comment-lenseignement-superieur-tente-de-survivre
- https://www.chemistryworld.com/news/protests-and-alarm-as-european-research-sector-braces-for-cuts/4021027.article
- https://manufacturingchemist.com/european-laboratories-face-severe-budget-cuts-and-staff
Les chiffres-clés du recyclage scientifique en France : où en sommes-nous ?

Le monde de la recherche est en pleine mutation face aux enjeux environnementaux. Si la quête de savoir reste au cœur de l’activité scientifique, il devient de plus en plus évident que cette activité doit s’inscrire dans un cadre plus responsable. Parmi les leviers d’action, le recyclage en laboratoire, longtemps marginal, gagne en visibilité et en pertinence.
Mais où en sommes-nous concrètement en France ? Quels sont les chiffres disponibles ? Et quelles perspectives s’ouvrent pour la filière scientifique ?
Un contexte national encore peu favorable
En France, selon les données du ministère de la Transition écologique, la production totale de déchets s’élevait à 345 millions de tonnes en 2022, soit environ 5,1 tonnes par habitant. Si les secteurs du bâtiment et de l’industrie concentrent l’essentiel de ces volumes, les activités scientifiques et techniques génèrent également des flux de déchets complexes : plastiques à usage unique, solvants, réactifs chimiques, appareils électroniques, consommables, etc.
À l’échelle nationale, le taux de recyclage des déchets non minéraux non dangereux atteint environ 46 %, ce qui reste en dessous des objectifs européens. Mais pour les déchets issus des laboratoires, ces chiffres sont difficiles à isoler : les flux sont souvent catégorisés avec les déchets industriels banals ou les déchets dangereux, ce qui rend leur traçabilité spécifique délicate.
Autrement dit, la problématique du recyclage scientifique reste encore largement invisible dans les statistiques globales.
Une empreinte environnementale significative
L’impact écologique des laboratoires n’est pas anodin. À titre d’exemple, selon une étude publiée par My Green Lab en 2023, les laboratoires seraient responsables de près de 2 % des émissions mondiales de CO₂. Cette empreinte provient notamment de l’énergie consommée par les équipements, de la climatisation, mais aussi de l’usage intensif de plastique à usage unique — notamment dans les laboratoires de biologie ou de chimie.
D’après le Sénat, le recyclage du PET, un plastique très utilisé dans les laboratoires, permet d’économiser jusqu’à 70 % des émissions de CO₂ par rapport à une production neuve.
Le gain énergétique est également significatif : jusqu’à 83 % d’énergie économisée en recyclant ce matériau. Ces chiffres montrent à quel point les enjeux sont importants, même à l’échelle d’un établissement de recherche.
Des initiatives qui se multiplient
Face à ce constat, des initiatives se mettent en place. Le programme Labos 1point5, lancé par des scientifiques français, a pour ambition de mesurer et de réduire l’empreinte carbone de la recherche publique. Il met à disposition des outils pour aider les laboratoires à quantifier leurs impacts et à identifier des leviers d’action, dont le recyclage fait partie.
L’Agence nationale de la recherche (ANR) soutient également, via le PEPR Recyclage, des projets qui explorent des solutions innovantes pour améliorer la recyclabilité des matériaux, y compris dans les contextes scientifiques. Ces efforts montrent qu’une dynamique est en train de s’installer, bien que la structuration de filières adaptées au secteur reste à renforcer.
Une marge de progression… et des leviers concrets
Pour accompagner les laboratoires dans une gestion plus durable de leurs déchets, plusieurs pistes d’action émergent, à la fois techniques et organisationnelles. Le développement de filières de tri spécifiques pour les déchets plastiques ou chimiques de laboratoire est un premier levier important. Certaines structures, comme le CNRS ou l’INSERM, ont entamé des expérimentations en ce sens, en partenariat avec des prestataires spécialisés.
Le réemploi, quant à lui, gagne du terrain grâce à des initiatives locales ou inter-établissements : certains laboratoires mettent en place des inventaires de matériel interne, d’autres mutualisent leurs équipements via des réseaux régionaux. Des plateformes numériques, comme Recyclab, permettent aussi de faciliter ces échanges à plus grande échelle, notamment pour les équipements volumineux ou sous-utilisés.
Enfin, des démarches d’éco-achats s’appuyant sur des labels comme ACT (My Green Lab) se développent pour aider les équipes à choisir des consommables ou des appareils plus durables dès l’amont.
Ce sont autant de leviers qui montrent que l’économie circulaire appliquée au secteur scientifique ne repose pas uniquement sur des changements techniques, mais bien sur une évolution collective des pratiques — à l’échelle des institutions comme des équipes de terrain.
Conclusion
Le recyclage scientifique en France est encore jeune, mais les bases d’un changement structurel sont posées. Si les données spécifiques restent parfois difficiles à obtenir, la montée en puissance des initiatives, la mobilisation des acteurs et l’émergence d’outils concrets laissent entrevoir une évolution profonde des pratiques.
Chez Recyclab, nous sommes convaincus que chaque geste compte. Et que c’est en conjuguant engagement local, mutualisation des ressources et innovation pratique que les laboratoires pourront devenir des acteurs pleinement intégrés à l’économie circulaire.
Sources de l’article :
- Ministère de la Transition écologique – Bilan environnemental 2024 :
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr - Sénat – Note scientifique sur le recyclage des plastiques (2023) :
https://www.senat.fr - My Green Lab – Impact environnemental des laboratoires (2023) :
https://www.mygreenlab.org/ - Labos 1point5 – Réseau de scientifiques pour une recherche bas carbone :
https://labos1point5.org/ - PEPR Recyclage – Programme soutenu par l’Agence nationale de la recherche (ANR) :
https://anr.fr
Recyclab dans la presse : Savez-vous que vos équipements de laboratoire peuvent avoir plusieurs vies ?

Dans le monde de la recherche scientifique, le matériel de laboratoire est souvent sous-utilisé. Mais si une nouvelle solution permettait de réduire les déchets tout en favorisant l’innovation ? C’est là qu’intervient RecycLab, une initiative d’Atis Technologie, qui transforme nos pratiques en matière de gestion des équipements scientifiques.
Savez-vous que…
Des millions d’euros de matériel de laboratoire dorment chaque année dans des placards ? Appareils d’analyse, verrerie, meubles spécialisés… Leur réutilisation permettrait non seulement de faire des économies, mais aussi de réduire l’empreinte carbone des structures scientifiques.
Grâce à RecycLab, il est désormais possible de prolonger la vie de ces équipements en les intégrant dans une boucle circulaire. Comment ? En les échangeant gratuitement avec d’autres laboratoires via une plateforme dédiée.
RecycLab en chiffres (imaginons…) :
- 1 laboratoire sur 3 pourrait économiser jusqu’à 20% sur son budget équipement.
- 70% des appareils d’analyse d’occasion fonctionnent encore parfaitement après des années d’utilisation.
Un modèle simple, mais révolutionnaire
- Créer un compte gratuit
- Publier une annonce pour donner ou échanger votre matériel inutilisé.
- Trouver de nouvelles opportunités pour vos projets scientifiques, sans frais, hors expédition.
Saviez-vous que certains équipements de laboratoire universitaires sont parfois stockés pendant plus de 10 ans, faute de besoins immédiats ou de gestion adaptée ? RecycLab transforme ces “oubliés” en ressources pour d’autres projets, qu’il s’agisse de startups en biotechnologie ou de laboratoires temporaires.
Avec cette plateforme, Atis Technologie ne se contente pas de faciliter les échanges, elle inspire un nouveau modèle de collaboration au sein de la recherche scientifique.
Retrouvez l’article ici : https://www.ecopal.org/fr/savez-vous-que-vos-equipements-de-laboratoire-peuvent-avoir-plusieurs-vies/
Photo : Ecopal
Optimiser les salles blanches : quand innovation rime avec durabilité

Les salles blanches, essentielles à la recherche de pointe, figurent aussi parmi les installations les plus énergivores.
Au CNRS, plusieurs laboratoires, dont le LAAS et le C2N, s’engagent aujourd’hui dans une modernisation ambitieuse : ventilation optimisée, pilotage énergétique repensé, amélioration des équipements… Des solutions concrètes pour réduire l’empreinte carbone sans compromis sur la qualité scientifique.
Ce type d’initiative confirme qu’il est possible de concilier excellence scientifique et responsabilité environnementale.
Une ambition que nous partageons et que nous avons à cœur de soutenir à notre échelle.
Consultez l’article ici : https://www.cnrs.fr/fr/actualite/les-salles-blanches-au-cnrs-concilier-recherche-de-pointe-et-impact-carbone
Retrouvez cette publication sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7316030559124672512
Comment convaincre votre équipe d’adopter le recyclage en laboratoire ?

Dans le contexte actuel de transition écologique, les laboratoires de recherche sont de plus en plus incités à intégrer des pratiques durables, notamment en matière de recyclage. Cependant, convaincre une équipe d’adopter ces nouvelles habitudes peut représenter un défi. Voici quelques conseils pour faciliter cette transition vers une économie circulaire au sein de votre laboratoire.
Communiquer les avantages du recyclage dans le contexte du laboratoire
Il est essentiel de sensibiliser votre équipe aux bénéfices spécifiques du recyclage en laboratoire :
- Réduction des coûts : La réutilisation de matériel et le recyclage permettent de diminuer les dépenses liées à l’achat d’équipements neufs et à l’élimination des déchets.
- Conformité réglementaire : Adopter des pratiques de recyclage assure le respect des normes environnementales en vigueur, évitant ainsi des sanctions potentielles.
- Image institutionnelle : Les laboratoires engagés dans des démarches écoresponsables renforcent leur réputation auprès des partenaires, des financeurs et de la communauté scientifique.
Organiser des formations et des ateliers collaboratifs adaptés aux laboratoires
Pour faciliter l’adoption de nouvelles pratiques, proposez des sessions de formation ciblées :
- Ateliers pratiques : Démonstrations sur le tri des déchets spécifiques aux laboratoires, utilisation de matériel recyclable ou réutilisable, et gestion des produits chimiques.
- Invités experts : Faites intervenir des professionnels spécialisés dans la gestion des déchets de laboratoire pour partager des conseils et des retours d’expérience pertinents.
- Visites de sites : Organisez des visites d’installations de recyclage ou de laboratoires ayant mis en place des initiatives réussies, comme le projet « Lab’oucle » qui a permis de recycler des plastiques de laboratoire en créant de nouveaux objets utiles.
Valoriser les réussites et encourager l’engagement de l’équipe
Reconnaître et célébrer les efforts de votre équipe est crucial pour maintenir la motivation :
- Mise en avant des résultats : Partagez régulièrement les progrès réalisés en termes de réduction des déchets ou d’économies générées.
- Récompenses internes : Instaurer des systèmes de reconnaissance pour les membres les plus impliqués peut stimuler l’engagement collectif.
- Partage d’expériences : Encouragez les membres de l’équipe à présenter leurs initiatives lors de réunions ou de conférences, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance et d’accomplissement.
Intégrer les gestes du quotidien dans les pratiques de laboratoire
Les habitudes écoresponsables adoptées dans la vie quotidienne peuvent être transposées au laboratoire :
- Tri des déchets : Mettre en place des poubelles de tri sélectif pour les différents types de déchets générés.
- Réduction de la consommation : Limiter l’utilisation de consommables à usage unique lorsque cela est possible et privilégier des alternatives réutilisables.
- Économie d’énergie : Éteindre les équipements non utilisés, optimiser l’utilisation de la climatisation et du chauffage, et favoriser les appareils économes en énergie.
Opter pour l’économie circulaire et le matériel de seconde main avec Recyclab
L’économie circulaire offre des opportunités pour les laboratoires de réduire leur empreinte environnementale tout en réalisant des économies. La plateforme Recyclab facilite la mise en relation entre laboratoires pour donner une seconde vie aux équipements encore fonctionnels, contribuant ainsi à la réduction des déchets et à l’optimisation des ressources.
En adoptant ces pratiques, votre laboratoire peut non seulement réduire ses coûts, mais aussi soutenir une recherche plus responsable et favoriser l’innovation durable.
Conclusion
Intégrer le recyclage dans les pratiques quotidiennes des laboratoires est un défi qui nécessite une approche collaborative et informée. En communiquant efficacement sur les avantages, en formant votre équipe, en valorisant les succès et en utilisant des outils adaptés, vous pouvez transformer cette obligation en une opportunité d’innovation et de responsabilité environnementale.
Chez Recyclab, nous croyons fermement que chaque laboratoire a le potentiel de devenir un acteur clé de l’économie circulaire, contribuant ainsi à un avenir plus durable pour la recherche scientifique.
Et si la chimie devenait un moteur de l’économie circulaire ?

La chimie est souvent perçue comme une industrie gourmande en ressources… Pourtant, elle est aussi au cœur des solutions pour mieux recycler, valoriser les déchets et concevoir des matériaux plus durables.
Repenser les matières premières, développer des plastiques recyclables, améliorer le traitement des effluents : autant de leviers technologiques qui montrent que la transition vers une économie circulaire passe aussi par les laboratoires.
L’article publié par la Fondation de la Maison de la Chimie met en lumière des initiatives concrètes dans l’industrie, l’agriculture, ou encore la dépollution, mais aussi les enjeux liés à la recherche, à la formation et à l’innovation.
Une lecture précieuse pour tous ceux qui œuvrent à construire un avenir plus sobre et plus intelligent.
Consultez l’article ici : https://www.mediachimie.org/sites/default/files/LYC-24_ChimieRecyclageEcoCirculaire.pdf
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Réemploi des équipements de laboratoire : une opportunité à ne pas sous-estimer

Les laboratoires produisent une grande quantité d’équipements qui, bien que fonctionnels, sont souvent mis au rebut. Pourtant, 70 % d’entre eux pourraient encore être réutilisés.
Les laboratoires produisent une grande quantité d’équipements qui, bien que fonctionnels, sont souvent mis au rebut. Pourtant, 70 % d’entre eux pourraient encore être réutilisés.
Un enjeu économique
Les équipements de laboratoire représentent un poste de dépense majeur. En privilégiant le réemploi, les laboratoires peuvent réaliser jusqu’à 40 % d’économies sur l’achat de matériel tout en optimisant leur budget pour d’autres priorités comme la recherche et l’innovation.
Un impact environnemental à réduire
L’industrie scientifique génère une quantité considérable de déchets, notamment en plastiques et équipements électroniques. Donner une seconde vie aux appareils permet de réduire la consommation de ressources et d’inscrire la recherche dans une démarche d’économie circulaire.
Quelles solutions existent pour favoriser le réemploi des équipements ?
- Les plateformes d’échange et de réemploi : des initiatives comme Recyclab facilitent la mise en relation entre laboratoires pour donner une seconde vie aux équipements encore fonctionnels. Ce type de plateforme permet aux chercheurs de récupérer du matériel à moindre coût et d’éviter la mise au rebut prématurée.
- Le reconditionnement des appareils : certaines entreprises spécialisées remettent en état des équipements scientifiques et les revendent à prix réduit. Ces solutions permettent aux laboratoires d’accéder à du matériel performant à moindre coût tout en limitant leur impact environnemental.
- Les partenariats entre laboratoires : de plus en plus d’institutions scientifiques mettent en place des réseaux de mutualisation, permettant à plusieurs laboratoires de partager certains équipements et d’optimiser leur utilisation.
Jean-Francois Helie, professeur associé au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère de l’UQAM | Université du Québec à Montréal souligne : « Dans la majorité des cas, 100 % de l’instrument scientifique peut être revalorisé ou recyclé.«
Le réemploi des équipements de laboratoire représente une opportunité concrète d’allier performance économique et engagement environnemental. En adoptant ces pratiques, les laboratoires peuvent non seulement réduire leurs coûts, mais aussi soutenir une recherche plus responsable et favoriser l’innovation durable.
Sources : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/publications/RAPPORT_Obsolescence_programmee.pdf https://sciences.uqam.ca/non-classifiee/les-appareils-scientifiques-ca-se-recycle/ https://www.construction21.org/france/articles/h/retour-d-experience-envie-le-labo-le-reemploi-a-tous-les-etages.html
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La recherche au cœur de l’économie circulaire

La gestion des déchets est un défi majeur, mais la vraie révolution, c’est repenser tout le cycle de vie des matériaux : de l’extraction des ressources à leur réutilisation. La recherche scientifique joue un rôle clé dans cette transformation, et le CNRS pilote un programme pluridisciplinaire ambitieux en collaboration avec des industriels et des start-ups.
Pourquoi c’est important ?
- Mieux comprendre l’impact environnemental des matériaux utilisés en laboratoire.
- Développer des alternatives durables pour limiter la consommation de ressources.
- Accélérer l’innovation en intégrant économie circulaire et recherche scientifique.
À découvrir ici : https://www.cnrs.fr/fr/actualite/dossier-la-recherche-moteur-de-leconomie-circulaire
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L’impact des déchets de laboratoire sur la biodiversité : un enjeu sous-estimé

Les laboratoires sont au cœur du progrès scientifique, mais leur activité génère des déchets plastiques et chimiques qui, s’ils sont mal gérés, peuvent avoir un impact direct sur les écosystèmes.
Quelques chiffres à retenir :
- Chaque année, les laboratoires produisent environ 5,5 millions de tonnes de plastique à usage unique.
- 80 % de ces plastiques ne sont pas recyclés, en raison d’un manque de filières adaptées.
- Certains déchets chimiques non traités peuvent se retrouver dans les sols et les eaux, perturbant durablement la biodiversité.
Des solutions existent pour réduire cette empreinte environnementale, tout en respectant les exigences du secteur :
- Optimiser la gestion des déchets en développant des filières adaptées au recyclage des plastiques et des solvants.
- Encourager le réemploi du matériel encore fonctionnel, en utilisant des plateformes comme Recyclab, qui facilitent l’échange et la récupération d’équipements entre laboratoires.
- Privilégier des alternatives durables, comme l’utilisation de plastiques biosourcés ou de matériaux réutilisables.
- Mettre en place des programmes de formation et de sensibilisation pour aider les équipes à adopter de meilleures pratiques environnementales.
L’innovation et la responsabilité écologique ne sont pas incompatibles. En repensant nos modes de consommation et de gestion des déchets, les laboratoires peuvent devenir des acteurs clés de la transition environnementale.
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Vers une filière de recyclage des plastiques en chimie ? Une avancée majeure !

Vers une filière de recyclage des plastiques en chimie ? Une avancée majeure !
Les laboratoires sont de grands consommateurs de plastique, mais jusqu’ici, peu de solutions existaient pour leur recyclage. Le projet PROPRE vient changer la donne avec 9 millions d’euros investis pour développer une nouvelle filière de recyclage des plastiques de laboratoire.
Une initiative, portée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui pourrait transformer nos pratiques et réduire considérablement l’empreinte environnementale de la recherche scientifique.
Chez Recyclab nous soutenons grandement ce type de projet avant-gardiste et ambitieux.
À découvrir dans cet article : https://www.environnement-magazine.fr/recyclage/article/2024/03/08/148048/projet-propre-millions-euros-pour-creer-une-nouvelle-filiere-recyclage-plastique
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5 erreurs qui freinent le recyclage en laboratoire

Le recyclage dans les laboratoires scientifiques est un véritable défi. Entre les contraintes réglementaires, le matériel spécifique et le manque de sensibilisation, les déchets s’accumulent souvent sans être correctement valorisés.
Pourtant, des solutions existent pour améliorer ces pratiques et réduire l’impact environnemental.
Voici 5 erreurs fréquentes qui freinent le recyclage en laboratoire – et comment les éviter :
Le manque de formation
Sans sensibilisation ni formation adaptée, le personnel ignore souvent les bonnes pratiques.
Solution : Organiser des sessions de formation et mettre en place des guides clairs sur le tri des déchets.
L’absence de tri sélectif
Beaucoup de laboratoires ne disposent pas de poubelles adaptées, rendant impossible la séparation des déchets recyclables.
Solution : Installer des points de tri bien identifiés et adaptés aux types de déchets générés.
La méconnaissance des plateformes de recyclage
Il existe des solutions dédiées au recyclage des équipements et consommables de laboratoire, mais elles sont souvent méconnues.
Solution : Utiliser des plateformes comme Recyclab pour donner une seconde vie aux matériaux et réduire les déchets.
Le manque d’implication de la direction
Sans soutien institutionnel, les initiatives restent limitées.
Solution : Impliquer les responsables et intégrer le recyclage dans la politique RSE du laboratoire.
La croyance que « tout » est contaminé
Beaucoup pensent que les déchets de laboratoire sont systématiquement dangereux et non recyclables.
Solution : Identifier clairement les déchets non dangereux et organiser leur tri en conséquence.
En adoptant ces bonnes pratiques, il est possible de recycler plus et mieux en laboratoire ! Chaque petit geste compte pour un avenir plus durable.
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